Archives de Catégorie: Et si… Je me plaignais pour changer ? :D

Daylights

Je n’aurais jamais cru qu’écrire un blog de 3A soit aussi difficile.
Qu’y raconter ? Les tribulations de la vie quotidienne, les excursions à la supérette à une heure avancée de la soirée, les parties ? Les bons plans, que l’on parvient à dénicher quelque fois, qui donnent l’illusion que l’on pourrait écrire un guide touristique très sympa ? Ou bien narrer de manière plus ou moins romantique la ville ?
La dernière option est peut-être la plus difficile, puisqu’elle implique une certaine dose d’exploration, de recherches… Ce qui nécessite du temps et de la motivation. Ce qui n’est pas toujours facile à trouver.

Monuments by Night, dernière journée de IPO.
Le ciel se drape comme tous les soirs de camaïeux incroyables, où scintillent de nombreux avions.

Lors de notre semaine d’intégration, les étudiants en charge de notre accueil nous avaient pourtant mis en garde contre la Georgetown bubble. Tentez d’en sortir, explorez D.C. !

Mais la bulle est confortable.

Le campus est petit, à l’échelle américaine, ce qui n’empêche pas les étudiants de répéter à longueur de journée que leurs camarades habitent trop loin, que d’aller du dorm au complexe sportif, c’est déjà faire du sport… Le campus est petit, donc, est cosy. Des pelouses. Des bâtiments en briques, ou en pierre, qui semblent sortir des livres de fantasy avec lesquels nous avons grandi. Enfin, le campus est pratique. On y trouve tout, la bibliothèque, bien sur, qui est grande et pourvue d’un café, la cafétéria et autres restaurants, le stade et même des magasins.
Au sortir de l’université, les cafés, pizzerias et glaciers guettent les étudiants. Un peu plus bas, M Street, sur laquelle se regroupent tout, absolument tout. Toutes les marques à la mode, les petits restaurants branchés, les pharmacies de proximité. M Street est quasiment indépassable.

Pourtant, plus loin sont les musées, les monuments, les festivals.

Le dernier jour avant la reprise des cours, à sept heures du soir, le Smithonian fermait ses portes et les visiteurs se trouvaient jetés, plus ou moins fermement par les gardiens, dans la chaleur d’une fin d’après-midi toute douce. Un groupe de jazz jouait sur le trottoir. Les pompiers rentraient à leur caserne, décorée de dragons, rappelant le soit-disant Quartier Chinois, un block plus haut.

A Washington, l’air est souvent chaud et la nuit tombe rapidement.
Après cinq jours pluvieux (doux euphémisme), le soleil est revenu, accompagné de la moiteur de l’après-midi. Peu avant qu’il disparaisse, ses rayons se font plus dorés, comme plus purs. La lumière semble avoir des propriétés magiques. Soudain, l’air devient doux et câlin. Dans les petites rues, les escaliers de fer scintillent. S’assoir sur une marche, ou à même le sol, sur le trottoir de briquettes rouges, irrégulières, parfois déchaussées, devient tentant.
Tout semble plus beau et plus simple.

Hochelaga II : des photos, rien que des photos


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Montréal l’Indienne.

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Il y avait un chat noir dans l’avion…

Lundi 11 juillet, au vingt-et-unième étage du Hilton de Mexico, je perdais quelque peu le sens de la réalité. Vivre entre les avions, à cheval sur les fuseaux horaires me plait. Et à ce moment là, je me disais que je serais bien restée plus longtemps dans la capitale mexicaine. En regardant par la baie vitrée, j’avais un petit pincement au coeur, un petit pressentiment également.

Comme quoi, on a beau vivre la tête dans les nuages, on peut encore avoir les pieds sur terre, ou tout du moins, savoir écouter ses intuitions.

Lundi 11 juillet, je rentrais de Mexico. Mardi 12 juillet, je me posais à Roissy, sans savoir si je venais de vivre mon meilleur ou mon pire vol de ma (courte) vie de PCB.

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